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[av_heading heading=’La Cryothérapie Corps Entier (CCE)’ tag=’h1′ style=’blockquote modern-quote’ size=” subheading_active=’subheading_below’ subheading_size=’15’ padding=’10’ color=” custom_font=”]
Pour les Sportifs et Dirigeants d’entreprise
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Même si l’utilisation du froid remonte très loin dans le temps (attribuée à Hippocrate) c’est en 1979, lors du congrès européen des rhumatologues (Wiesbaden) que le Professeur Japonais Yamauchi a présenté le concept technologique de la CCE, destiné au traitement des maladies inflammatoires.

En France ce n’est que en 2008 (essais à Cap Breton) puis en 2009 (acquisition par l’INSEP) que  l’utilisation de ce moyen thérapeutique est apparu, bien que dans les pays nordiques notamment Russie, Pologne, Allemagne, son utilisation était déjà courante comme la préparation des athlètes Russes pour les Jeux Olympiques de Moscou.

En premier lieu en France, le monde sportif a destiné cette technique à la récupération, mais rapidement les opérateurs ont constaté tous les autres bienfaits médicaux de ce principe thérapeutique.

Aidé par le service de la recherche de l’INSEP et éclairé par la rencontre in situ de nombreux médecins à l’étranger, le service médical de l’INSEP a petit à petit construit ses protocoles d’action.

Des expérimentations ont validé les effets de la Cryothérapie Corps Entier constatés empiriquement :
Rôle analgésique, vasomoteur,  anti-inflammatoire, cognitif.

A ce jour, de plus en plus de centres sont, ou vont s’équiper de cryothérapie, il convient de faire la différence entre les différentes techniques qui remontent aux immersions de glace dés l’antiquité, puis aux techniques locales, aux bains, au froid pulsé….et récemment au « cryo-sauna » moins onéreux mais tête non comprise qui reste dans la catégorie « partielle » (CCP).

En France les moyens de refroidissement par l’azote font l’objet de restrictions par l’HAS, les cabines de CCE sont refroidies par des compresseurs électriques.

Des expérimentations comparatives ont permis de mettre en évidence l’action  plus importante du froid respiré et de l’importance du « choc thermique » obtenu par la CCE sur les récepteurs faciaux.

La thermorégulation

La température de référence pour l’homme qui est un « homéotherme » est autour de 37°, température qui assure le bon fonctionnement de l’organisme.En cas de variation haute il s’opère une thermolyse, en variation basse c’est la thermogénèse.

Ce sont les thermorécepteurs périphériques (situés sur la peau) puis centraux (organes, troncs veineux, moelle épinière, hypothalamus) qui par les voies afférentes vont transmettre leurs informations, lesquelles en réponse au « choc thermique » déclenchent la thermorégulation. L’échange s’opère par convection de manière extracorporelle (peau/air ambiant) et intracorporelle (tissu cutané/sang).

C’est l’hypothalamus, centre de contrôle, qui déclenche des mécanismes de régulation thermique en réponse dans la CCE au froid. :

  • Horripilation, frisson : augmentation du tonus musculaire
  • Vasoconstriction cutanée, suivie de vasodilatation
  • Augmentation du métabolisme cellulaire et réactions neuroendocriniennes ; sécrétion hormonale (adrénaline, glucocorticoïdes, thyroïde…).

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Les séances de CCE doivent faire l’objet d’une visite médicale au préalable, il existe peu de contre-indications en dehors de pathologies importantes cardiaques, pulmonaires principalement et de troubles spécifiques, d’état de grossesse…. C’est le médecin qui donne ou non son consentement. Celui-ci est également signé par la personne qui désire pratiquer la CCE.

En cabine, le patient passe 3 minutes dans une chambre à -110°C, (après avoir traversé successivement, deux salles à -10°C et -60°C). Dans cette petite pièce, il respire un air sec et homogène en marchant tranquillement et il reste en contact (visuel et sonore) permanent avec un opérateur.  Les patients sont en tenue de bain ou en short, les extrémités et les fragilités dermiques (cicatrice…) sont protégées. Des gants, chaussettes, bonnet ou bandeau pour les oreilles ainsi qu’un masque de chirurgien, pour  atténuer mais permettre le  passage d’air glacé dans les voies aériennes supérieures.

Les séances sont uniques ou biquotidiennes et pour un meilleur résultat, poursuivies une dizaine de fois, le plus rapproché possible.
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Les effets recherchés

La CCE  a des effets :

  • Antalgique
  • Anti-inflammatoire
  • Vaso-dilatateur
  • Anti-œdémateux
  • Cardio-vasculaire
  • Broncho-dilatateur
  • Neuroendocriniens
  • Sur le système immunitaire
  • Sur la diminution du stress oxydatif (amélioration de la récupération musculaire)

Les indications validées à ce jour concernent l’ensemble des pathologies et des rhumatismes inflammatoires, des pathologies cutanées, des troubles du sommeil, de l’humeur, la récupération musculaire.

Ont été constatées une diminution des délais de cicatrisation des lésions musculaires et une réelle efficacité sur la sensation de fatigue, et des effets cognitifs intéressants.

Les sportifs qui en ont pu bénéficier des bienfaits physiologiques, sont de plus en plus nombreux à inclure la CCE, en mode de préparation ou en récupération.
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Marielle Volondat, portraitMarielle VOLONDAT

Masseur- Kinésithérapeute formateur  INSEP
Membre du bureau de la SFCCE (Société Française de la Cryothérapie Corps Entier)
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